J’ai 26 ans, je travaille chez Club Faune Voyages depuis septembre 2013, et je m’occupe essentiellement de l’Afrique. Auparavant, j’ai eu la chance de découvrir de nombreux pays à travers le monde. Aujourd’hui, travailler dans cette entreprise c’est un petit peu comme si je prolongeais le voyage.
Un Eductour, c’est une enquête de terrain. Mon travail, quelque soit le pays, est de rapporter un maximum d’informations, de dénicher les plus beaux hôtels, les adresses confidentielles pour nos voyageurs, afin de leur proposer un voyage exclusif.
C’est d’ailleurs une spécificité de Club Faune Voyages et une part essentielle de notre travail. Nous participons tous régulièrement à des Eductours. La connaissance du terrain est irremplaçable pour nous. Il me semble que c’est un gage de qualité et de sincérité vis à vis de nos voyageurs.
Cela m’a permis d’approfondir mes connaissances d’un pays d’Afrique. Lors de mon voyage sur mesure au Zimbabwe, j’ai eu la chance de faire des safaris et de visiter de nombreux lodges, activités que nous proposons souvent à nos voyageurs, je suis désormais à même d’orienter dans leurs choix ceux qui veulent y aller, éventuellement de les rassurer (j’en suis revenu) et d’échanger facilement avec ceux qui souhaitent y retourner.
Nous avons également un rôle de « testeurs » et aujourd’hui pour ceux qui souhaitent se rendre au Zimbabwe, Club Faune Voyages a toutes les cartes en main pour leur proposer ce qu’il y a de mieux en fonction de leurs envies.
Le Zimbabwe est un pays encore assez méconnu du grand public. Ce n’est pas une destination réputée pour le tourisme, même si elle tend à se développer. Tout le monde connait le Kenya ou la Tanzanie qui sont les pays phares pour les safaris. Mais le Zimbabwe n’a vraiment rien à leur envier et nous essayons peu à peu d’ouvrir les portes de ce pays à nos voyageurs. Il était donc important que l’un d’entre nous puisse s’immerger à nouveau dans ce pays et ses activités pour parfaire nos connaissances et notre offre.
Tellement de choses ! Nous avons démarré notre séjour par les chutes Victoria. Juin est la période idéale, juste après la saison des pluies, donc les chutes sont vraiment impressionnantes. J’ai eu la chance de faire un tour sur un petit bateau colonial sur le Zambèze. On peut y voir tous les animaux qui viennent s’abreuver, les crocodiles qui se laissent dériver tout en sirotant un cocktail préparé par le capitaine.
Une autre activité que je recommande, pour les plus téméraires, c’est le walking safari. C’est une grande balade en pleine savane en compagnie d’un pisteur. C’est incroyable ! Je me suis senti complètement « immergé » dans cet environnement. On ne s’en rend pas compte, mais en fait on est épié de toute part. On devient un danger pour les uns et une proie pour les autres. J’ai découvert quelques techniques pour suivre la trace d’un animal ou encore comment me comporter dans certaines situations. C’est vraiment un plein d’adrénaline et c’est aussi très instructif.
Enfin il y a moment que je ne peux pas oublier c’est le Boma. Le soir tous les participants se réunissent autour d’un feu aux abords de l’hôtel. C’est un grand moment d’échange et de convivialité qui permet également de découvrir la passion et le passé des guides qui nous accompagnent.
Il y a vraiment une grande diversité de paysages au Zimbabwe : les chutes Victoria, qui est un des lieux les plus extraordinaires sur terre probablement, la savane aride, les marécages avec au loin des montagnes, la faune est d’une grande richesse extrêmement variée également. Les Zimbabwéens sont vraiment très accueillants. Ils parlent anglais donc il est toujours possible, même en « baragouinant » quelques mots de se faire comprendre et au pire la discussion se fini en éclat de rires.
Les hôtels sont magnifiques et respectent l’harmonie des lieux. On s’y sent vraiment seul au monde. L’organisation des activités est bien rodée et l’encadrement toujours à l’écoute.
C’est un pays qui n’est pas encore très visité donc je pense que la qualité d’accueil est peut-être supérieure. Par exemple, lors des safaris en 4×4 que j’ai pu faire, le guide prend toujours le temps d’expliquer le comportement des animaux qu’on observe. C’est un peu comme si on regardait un documentaire, la vie de la savane y est scénarisée, sauf que cette fois on est dans le scénario. On ne rentre pas simplement le soir avec quelques photos. Au bout d’un moment, on est capable d’analyser tel ou tel mouvement. On est vraiment dans la découverte active. C’est un vrai plus.
Je vais me permettre d’en choisir trois : grandiose, vulnérable, addictif.
Grandiose : quand on voyage en Afrique on découvre que le rapport à l’expression « taille humaine » est complètement différent. Tout y est surdimensionné, les animaux, les arbres, les montagnes…
Vulnérable : parce qu’en safari on est sur un terrain qui n’est pas le nôtre. C’est celui des animaux de la brousse et nous ne sommes vraiment pas « adaptés ». C’est aussi pour cela qu’il faut le respecter.
Addictif : parce que j’ai déjà pris mes billets pour un prochain voyage en Afrique !