Berceau des Premières Nations, le Canada, plus grand pays d’Amérique du Nord, est une destination synonyme d’histoire, d’aventure en plein air et de grands espaces.
Depuis ses métropoles emblématiques – Québec, Montréal, Toronto ou Vancouver – on découvre un pays tourné vers l’art et la culture. A Toronto, on grimpe au sommet de la tour CN, avant d’arpenter le Distillery Historic District et le Kensington Market, deux quartiers cosmopolites qui regorgent de musées, de galeries et de restaurants, et dans lesquels on parle plus de 160 langues. Puis, à Montréal, dans le centre historique, on se laisse séduire par une douceur de vivre qui rappelle celle des villes européennes, rythmée par des festivals d’art et de musique. Dans l’ouest du pays, à Vancouver, blottie entre l’océan Pacifique et les montagnes, on s’offre une pause balnéaire, avant de partir à la conquête des territoires sauvages de la Colombie-Britannique, lieu de vie de l’ours kermode.
Loin des villes, on s’enfonce ensuite dans les paysages emblématiques de l’Ouest Canadien, et ses Rocheuses. Dans la région de l’Alberta, on découvre des forêts boréales infinies, peuplées de sapins et d’érables, et ponctuées de lacs cristallins qui reflètent les montagnes environnantes dans une parfaite symétrie. Incontournables pour les amoureux de randonnée et de faune sauvage, les parcs nationaux de Banff et Jasper proposent des sentiers balisés qui mènent à des panoramas époustouflants sur des glaciers, des sommets enneigés et des chutes d’eau, comme celles d’Athabasca. On aperçoit dans la région régulièrement des grizzlis, des ours noirs, des orignaux et des caribous. L’été, on rejoint la côte est en direction de l’Atlantique. Lors d’une croisière, on observe le ballet poétique des rorquals et des baleines bleues, les deux plus gros mammifères de la planète – en quête de nourriture.
Enfin, dans le Grand Nord, en compagnie des peuples autochtones, on découvre l’histoire des Premières Nations et l’on s’essaye à des activités traditionnelles comme la pêche sur glace, le canoë-kayak, le traineau ou le camping sauvage. La nuit, sous un ciel pur, à la belle étoile, on admire les coulées de lumières vertes, rouges et violettes des aurores boréales, qui se reflètent dans la neige et sur la glace à l’infini.
Bienvenue au Canada, une terre de culture et d’aventure, où la nature se dévoile dans toute sa grandeur et sa diversité.
Pour ses paysages naturels grandioses
Quand on parle du Canada, on pense bien sûr aux chutes du Niagara – les troisièmes plus grandes chutes au monde – et leur largeur exceptionnelle. Situées à seulement 2h de Toronto en Ontario, elles marquent une frontière naturelle avec les Etats-Unis. Puis, dans l’Ouest Canadien, on traverse une partie des Rocheuses, ces montagnes mythiques qui s’étendent du nord de la Colombie-Britannique au Nouveau Mexique, au sud des États-Unis. Au creux de vallées gigantesques, des centaines de lacs exposent leurs eaux glaciaires, comme dans les parcs nationaux de Jasper et Banff, tous deux situés dans la province de l’Alberta.
Dans la région du Québec, le parc de la Mauricie offre des kilomètres de forêts de conifères et de lacs où il fait bon vivre. Enfin, sur la pointe sud-ouest du pays, on traverse la baie de Fundy et ses parcs nationaux entre terre et mer, pour atteindre le Cap Breton, situé dans la province de la Nouvelle-Ecosse, face à l’Atlantique Nord. Sur cette île de bout du monde, on découvre des paysages côtiers depuis la Cabot Trail, une route panoramique de 300 km, à flanc de falaise, que l’on compte parmi les plus belles du monde.
Pour sa faune sauvage et ses safaris
Riche de 37 parcs nationaux et de 11 réserves naturelles, disséminés sur l’ensemble du territoire, le Canada compte près de 3,5 millions de km2 de forêts et abrite près de 80 000 espèces animales.
Dans ses forêts immenses, on rencontre une faune sauvage riche et diversifiée, comme le caribou, présent dans la forêt boréale et les montagnes ; le lynx, remarquable par ses pattes façonnées comme des raquettes ; le castor, plus gros rongeur du continent américain ; l’orignal, dont la taille peut mesurer jusqu’à 1,80m et dont les bois peuvent atteindre une envergure de 1,5m ; le wapiti ; l’ours noir, le grizzli ou encore le loup.
Le long des côtes, on rencontre une faune marine surprenante composée de bélugas – qui résident à l’année dans l’estuaire du Saint-Laurent – et de baleines. La côte occidentale abrite également des otaries et des phoques. Dans les baies d’Hudson, on s’adonne à une croisière glaciaire à la rencontre de l’ours polaire, maître incontesté de la banquise.
Question avifaune, le pays n’est pas en reste. On observe sur l’ensemble du territoire plusieurs espèces rares de rapaces dont le pygargue à tête blanche ou le harfang des neiges, mais également des espèces endémiques comme la bernache du Canada, cousine éloignée de l’oie européenne, qui migre vers le sud pendant l’hiver.
Pour ses villes animées
Même si les espaces naturels sont légion, le Canada compte de grandes villes, extrêmement dynamiques, qui sont autant de visites incontournables : Vancouver, sur la côte pacifique, au sud-ouest du pays ; Toronto, dans la partie sud-est ; Québec et Montréal. Si toutes sont le fruit d’un mélange riche de cultures, les deux dernières ont gardé intact le souvenir de leur lien historique avec la France. On y trouve des bâtiments du siècle des Lumières, des forts remontant au conflit qui a opposé la Couronne d’Angleterre aux Français, ou des façades victoriennes du XIXe siècle.
Les villes canadiennes se définissent également par leurs gratte-ciels futuristes, leurs centres commerciaux surdimensionnés et leurs galeries souterraines, comme à Montréal, plongée dans le froid plus de la moitié de l’année. A Québec, capitale provinciale qui prône la diversité, on découvre la culture des Premières Nations au sein du musée Huron-Wendat.
Pour ses activités de plein air insolites
Si les parcs nationaux comme Banff ou Charlevoix, sont le paysage idéal pour la randonnée à pied ou en canoë, le Canada offre d’autres activités insolites à vivre en plein air, comme la plongée en apnée, dans le parc marin de Forillon, au Québec, ou dans la rivière Churchill, en compagnie des bélugas ; la randonnée à vélo le long du bord de mer sur l’île de Cap Breton, en Nouvelle-Ecosse ; ou encore la pêche dans le canal et le lac Rideau. Le Canada abrite également quelques-uns des terrains de golf les plus réputés au monde, et dessinés par le célèbre architecte Stanley Thompson. En hiver, dans les forêts enneigées du Québec, on pratique la randonnée tirée par des chiens de traîneau, le ski ou encore le patinage.
Les supporters de sport peuvent également assister à un match de hockey sur glace, de curling, ou de lacrosse, trois sports emblématiques du pays.
Pour sa gastronomie riche et gourmande
S’il y a bien un plat auquel on pense quand on évoque le Canada, il s’agit sans aucun doute de la poutine. Originaire de la région du Québec, la poutine est un plat généreux composé de frites, servies avec du fromage fondu et une sauce brune, qui peut être agrémentée de différentes viandes ou de légumes.
On déguste dans le reste du pays plusieurs spécialités comme le bannock, un pain azyme traditionnellement cuit dans un poêle en fonte ; le cedar plank dalmon, un pavé de saumon cuit au feu de bois, sur une planche de cèdre détrempée ; la viande fumée, emblème de Montréal, ou encore la tarte au beurre et au sucre, que l’on peut déguster dans l’Ontario à l’occasion du concours annuel de l’« Ontario Best Butter Tart Festival ».
Naturellement, l’un des produits phares du Canada reste le sirop d’érable, fabriqué à partir de sève d’érable concentrée. On le déguste en nappage sur des pancakes, incorporé à des plats sucrés-salés, ou en caramel sous la forme de sucettes, appelées mapple taffy.
Question dessert, le Canada est réputé pour ses tartes, comme la pumpkin pie, ou tarte au potiron ; la pecan pie, ou tartes aux noix de pécan ; ainsi que la blueberrie pie, ou tarte aux myrtilles.
Québec
Le Québec est la plus grande province canadienne, située dans la partie orientale du pays, sous la Baie d’Hudson, et à l’est de l’Ontario. C’est aussi une grande cité située au bout de l’estuaire du fleuve Saint-Laurent, qui a été fondée par le Français Samuel de Champlain en 1608.
Dans le quartier historique du Vieux-Québec, et ses fortifications inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO, on déambule dans les jardins de l’Hôtel du Parlement, avant de rejoindre les plaines d’Abraham, lieu d’une célèbre bataille de 1759, qui opposa les Français aux Anglais. On s’arrête ensuite sur l’élégante Terrasse Dufferin, qui fait face au Château Frontenac, un édifice emblématique datant de la fin du XIXe siècle, et l’on se recueille dans la Basilique-Cathédrale Notre-Dame de Québec, la plus vieille église du pays – qui peut s’enorgueillir de posséder l’une des 7 portes saintes existant dans le monde. Au terme d’une descente par l’escalier Casse-Cou, en date de 1893, on rejoint la Basse-Ville et le quartier du Petit-Champlain, qui longent la mer et regorgent de boutiques d’artisanat aux objets charmants. Enfin, on se promène le long du Vieux- Port jusqu’à la Place Royale, lieu de fondation historique de la ville.
Depuis le centre, on part en excursion dans la baie de Tadoussac afin d’observer de nombreuses espèces de baleines, à l’occasion d’une croisière en bateau – de mi-mai à fin-octobre. Enfin, depuis les rives de la Saint-Maurice, on survole le parc de la Mauricie en hydravion pour une expérience gastronomique en pleine nature, à la découverte des forêts de l’Est Canadien.
Montréal
Terre historique des Iroquoiens, l’île de Montréal, située à l’extrême sud du Québec, a été découverte par le navigateur français Jacques Cartier en 1535.
La ville est dominée par le Mont Royal, qui lui a donné son nom. Au sommet, la terrasse Kondiaronk et son belvédère offrent un panorama sans pareil sur le parc et la skyline. Sur son flanc nord, on visite l’Oratoire Saint-Joseph, réputé comme lieu de pèlerinage et pour son grand orgue, signé Beckerath en 1960.
Puis on rejoint le Vieux-Montréal, un quartier historique remontant au XVIIe siècle, qui abrite, entre autres, la basilique Notre-Dame et la place Jacques Cartier. Après avoir dégusté une poutine à la Banquise ou chez Claudette – deux institutions -, on déambule dans la rue Sainte-Catherine, ses boutiques de designers et ses restaurants branchés. En hiver, on parcourt quelques-uns des 32 kilomètres du RÉSO, un réseau piétonnier souterrain créé pour échapper aux rigueurs du froid, et qui relie les principaux centres commerciaux, hôtels et universités. L’été, en revanche, on profite des beaux jours pour déambuler entre les étals du Marché Jean Talon, un marché culinaire de renom qui propose des produits raffinés.
La ville abrite de belles architectures, comme le Château Dufresne, un très bel hôtel particulier transformé en musée ; le Musée des Beaux-Arts ; le château Ramezay, construit en 1705, où Benjamin Franklin a dormi en 1776 ; ou encore la Maison Saint-Gabriel, une fermette française bâtie en 1658 et longtemps siège d’une congrégation religieuse féminine. L’Écomusée du fier monde, pour sa part, a élu domicile dans un ancien bain public des années 1920, de style art déco. Les amateurs d’architecture moderne et les familles se dirigent vers la Biosphère, le Biodôme ou le Montréal Insectarium – qui possède l’une des collections les plus imposantes d’insectes au monde.
Vancouver
Fondée en 1886, Vancouver est une ville portuaire animée située sur la côte occidentale, dans la région de la Colombie-Britannique.
Dans le quartier de Gastown – premier nom de la ville et centre historique actuel -, on découvre d’élégantes artères pavées de briques et jonchées de façades victoriennes. On s’arrête devant la Gastown Steam Clock, une horloge à vapeur créée par Raymond Saunders, puis devant le Flatiron – sosie de l’immeuble new-yorkais, à la forme d’un fer à repasser.
Sur l’île Granville, on déambule dans le Public Market, un marché couvert de produits frais, avant de visiter la Vancouver Art Gallery, un musée d’art moderne dont la façade évoque celle du MET Museum. Au nord de l’île de Granville, on se promène dans le Stanley Park et ses 400 hectares de forêts qui abritent des totems amérindiens – héritage des Premières Nations. Le parc est bordé par le Seawall, une promenade de 22km qui s’étire le long du littoral et offre de magnifiques panoramas sur l’English Bay. Puis, on découvre le jardin botanique ultra-moderne VanDusen et ses lacs. Considéré comme l’un des 10 plus beaux jardins d’Amérique du Nord, le VanDusen abrite plus de 250 000 plantes, 65 espèces d’oiseaux et un labyrinthe de style anglais.
Au nord de la ville, les amoureux de sensations fortes s’aventurent dans le Capilano Suspension Brigde Park, un parc national qui abrite un sentier de randonnée vertigineux, composé d’un pont suspendu haut de 137m, et d’une Cliffwalk, une promenade sur passerelles, située à 30m au-dessus du vide.
Toronto
Capitale de la province de l’Ontario, Toronto est la plus grande ville du pays. Multiculturelle, elle abrite près de 3 millions d’habitants, et l’on n’y parle pas moins de 160 langues.
Dans le centre, on visite le Distillery Historic District, un quartier industriel pavé de briques rouges et aux immeubles de style victorien. Puis, on se perd dans le quartier de Kensington Market, sympathique et hippie-chic. Pour s’adonner au shopping, rendez-vous dans le Queen Street West où se côtoient restaurants, boutiques et terrasses.
Question culture, on visite le Royal Ontario Museum, un musée d’histoire naturelle à l’architecture futuriste, contenant une extraordinaire collection de squelettes de dinosaures, et qui se transforme en nightclub/lounge le vendredi soir. On visite également le Musée des Beaux-arts de l’Ontario, magnifié par Franck Gehry dans les années 2000, et la Casa Loma, un château de style moyenâgeux – folie de l’homme d’affaires Sir Henry Pellatt au début du XXe siècle.
Enfin, impossible de visiter Toronto sans se rendre à la tour CN, un monument emblématique haut de 553m, et qui offre une vue à 360° sur la ville. Si certains la confondent avec sa petite sœur, la Tour Skylon – une tour d’observation de 181 étages elle aussi entournée d’une baie vitrée –, cette dernière se trouve à Niagara et non à Toronto, et ne mesure « que » 158m de haut. Elle bénéficie cependant d’une vue imprenable sur les chutes.
Les chutes du Niagara
Depuis Toronto, on s’offre une croisière sur la rivière Niagara, qui relie le lac Ontario au lac Érié, situé aux Etats-Unis, afin d’observer les célèbres chutes du Niagara. Trois chutes composent le site : les « chutes du Fer-à-cheval », côté canadien, ainsi que les « chutes américaines » et les « chutes du Voile de la Mariée », côté américain. Si elles n’impressionnent pas tant pour leur hauteur – elles s’élèvent à 57 mètres environ -, elles sont cependant extrêmement larges et s’étendent sur plus d’1 km au total !
Tout près, on fait halte à Niagara-on-the-lake, une délicieuse petite cité vinicole composée de bâtiments victoriens aux façades colorées, et où l’on se déplace en calèche, dans une atmosphère bucolique.
Le parc national de Banff
Depuis Vancouver ou Calgary, on plonge au cœur des montagnes de l’Ouest Canadien dans le parc national de Banff, situé dans la province de l’Alberta. Fondé en 1885, il s’agit du plus ancien parc canadien. Emblématique pour ses paysages lacustres, entourés de forêts de conifères et de montagnes enneigées – comme le lac Louise et ses canoës rouges, ou le lac Moraine, niché à 1885 mètres d’altitude dans la Ten Peaks Valley –, le parc de Banff est un sanctuaire pour la nature qui s’étend sur plus de 6600 km2. Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, le parc abrite une faune de montagne très diversifiée.
On y admire de nombreuses espèces de mammifères comme le wapiti, l’orignal, le caribou et le mouflon canadien, ainsi que des ours – notamment le grizzli, qui peut peser jusqu’à 300 kg, et l’ours noir, plus petit. On y croise également des tamis, rongeurs proches de l’écureuil, ainsi que des pikas, des castors et des marmottes. Les plus chanceux pourront parfois observer des loups, des lynx et même des gloutons…
Question avifaune, le parc compte plusieurs espèces rares comme le mésangeai du Canada, la mésange de Gambel, le merle bleu azuré, le cassenoix d’Amérique ou le pipit spioncelle. On y rencontre aussi des oiseaux de proie comme le faucon, le balbuzard pêcheur, l’aigle royal, la buse et le pygargue à tête blanche.
Le parc de Banff est le lieu idéal pour s’adonner à la randonnée, avec des temps d’observation de la faune, mais également à la pêche, au canoë, à l’escalade, à l’équitation ou au golf. L’hiver, on y pratique le ski.
Le parc national de Jasper
Après avoir visité le parc national de Banff, on rejoint le parc de Jasper par la Promenade des Glaciers, une route panoramique – l’une des plus belles du pays, et du monde – qui s’échelonne sur 230 km. Sur place, on ne manque pas quelques lieux incontournables, comme le canyon Mistaya, accessible par un sentier de randonnée d’1km seulement ; le glacier et les chutes d’Athabasca ; le Mont Edith Cavell et son lac gelé, même en été ; ainsi que les lacs Medicine puis Maligne, dont l’exploration mène à l’île de l’Esprit, accessible par bateau.
On rencontre dans le parc une faune similaire à celle du parc national de Banff.
Le parc de la Mauricie
Situé dans la région du Québec, au nord du fleuve Saint-Laurent et de Montréal, le parc de la Mauricie est un vaste territoire naturel, traversé par la rivière Saint-Maurice, qui lui a donné son nom. Trois grandes villes l’animent : Trois-Rivières, Shawinigan et La Tuque. Ancien berceau de l’industrie canadienne, la région est dédiée aujourd’hui au tourisme vert, et propose une immersion naturelle combinant activités sportives et grands espaces.
En empruntant la route panoramique 155, qui offre des points de vue splendides – en particulier depuis le « Belvédère du Passage » -, on rejoint les lacs Wapizagonke et Édouard, où l’on pratique le canoë et la baignade après un pique-nique revigorant. On découvre ensuite les chutes Waber, au terme d’une randonnée et de canotage. Les chutes offrent parfois des rencontres surprenantes, puisque le parc abrite de nombreuses espèces comme l’orignal, l’ours noir ou le renard, ainsi que des petits mammifères qui apprécient les milieux humides, comme le castor, le vison, la loutre, le lièvre d’Amérique, la martre ou le pékan. Plus discrets, le coyote, le loup, le lynx et le rayon-laveur se déplacent également dans les forêts…
Question avifaune, le parc ne recense pas moins de 14 espèces de rapaces, que l’on peut observer et accompagner à l’occasion d’un survol du parc de la Mauricie en hydravion.
La baie de Churchill
Surnommée la « capitale mondiale de l’ours polaire » – puisqu’ils sont aussi nombreux qu’il y a d’habitants -, la baie de Churchill est le lieu idéal pour partir à la rencontre du plus féroce prédateur de la banquise.
Au printemps, à 45 km au sud-est de la ville, on se rend dans le Parc National Wapusk, qui signifie « ours blanc », à bord d’un hélicoptère ou d’un « tundra buggy » – les seuls véhicules capables d’atteindre la réserve. Le parc, qui s’étend sur plus de 11 500 km2 de toundra, est le site le plus connu de mise-bas de l’ours blanc. Il abrite également des espèces comme la chouette des neiges, le renard (blanc ou marron selon les saisons), le lièvre arctique, le loup, le caribou, le carcajou, et pléthore d’espèces d’oiseaux. Puis, à la fin de l’autonome, on part à la rencontre de l’ours polaire – cette fois en quête de nourriture -, dans la baie d’Hudson. Plus accessible, la baie offre une expérience unique de la faune arctique et des scènes de vie sauvage saisissantes.
De retour dans la ville de Churchill, on ne manque pas de visiter l’ancien Eskimo Museum, rebaptisé l’Itsanitaq Museum pour des raisons éthiques, et qui présente 3500 ans d’art inuit. On découvre ensuite les Inukshuk, ces empilements de pierres anthropomorphiques, destinés autrefois à effrayer les caribous lors des chasses, à la façon d’épouvantails, et qui servaient également de repères géographiques pour les Inuits.
Le Québec vu du ciel : Depuis Montréal, embarquez dans un hydravion privatisé à la découverte du parc national de la Mauricie et de ses richesses naturelles. Vous survolerez des paysages de forêts, de montagnes et de rivières et ferez étape sur des plages lacustres. Aux abords du lac Moreau, vous séjournerez dans un chalet de bois et dînerez de produits frais et locaux cuits au barbecue. Dans ce cadre idyllique, vous pourrez vous initier à la pêche à la mouche ou observer l’ours noir dans son environnement naturel. Vous rejoindrez ensuite Tadoussac en hélicoptère pour observer les baleines à bord d’un zodiac privé. Après une halte à Charlevoix, région classée réserve de biosphère par l’UNESCO, vous achèverez cette aventure québécoise à Québec, capitale de la province, à l’héritage français.
Croisière de luxe en Colombie-Britannique : A bord d’un yacht de luxe, partez à la découverte des rives sauvages de la Colombie-Britannique à l’occasion d’une croisière de 6 jours et 5 nuits. Vous pénétrerez dans la Great Bear Rainforest, ou « forêt pluviale du Grand Ours », à la rencontre de l’ours kermode. Vous rejoindrez ensuite la baie de Bishop, qui abrite des baleines à bosse, des orques et des dauphins. Au cours de ce voyage itinérant, vous découvrirez les fjords du parc marin de Fiordland Conservancy à bord d’un kayak et ferez halte dans des villages amérindiens.
Quand observer les ours au Canada ?
Les meilleures périodes pour observer les ours noirs et les grizzlis au Canada sont au printemps – aux mois d’avril et de juin – lorsque les ours sortent d’hibernation et partent en quête de nourriture ; ainsi qu’à l’automne, lorsqu’ils font le plein de graisse en vue de l’hibernation. C’est la période durant laquelle on peut les observer pêchant le saumon.
Les régions les plus propices à l’observation des ours sont la Colombie-Britannique et l’Alberta, notamment dans les parcs de Banff et Jasper.
En ce qui concerne l’ours polaire, on l’observe le plus facilement dans la baie d’Hudson aux mois d’octobre et de novembre, lorsque la mer gèle et facilite la chasse aux phoques.
Quand observer les baleines au Canada ?
La majorité des espèces de baleines est observable dans l’Est Canadien entre les mois de mai et d’octobre, avec un pic de juillet à septembre, lorsqu’elles viennent se nourrir dans le golfe du Saint-Laurent. Le béluga, quant à lui, est observable toute l’année.
Considéré comme l’un des meilleurs sites d’observation des baleines au monde, la région de Tadoussac, et notamment le parc marin du Saguenay-Lac-Saint-Jean, accueille chaque année 13 espèces de cétacés. On y rencontre, entre autres, le petit rorqual, le rorqual commun, la baleine à bosse et la baleine bleue.
Pour vous aider à mieux organiser votre voyage sur-mesure au Canada, voici 8 idées d’expériences, incontournables ou inédites, à vivre en famille, au fil des saisons :
– Observer les ours dans le parc national de Banff: Au printemps ou à l’automne, partez à la rencontre de l’ours noir, du grizzli et de la faune sauvage canadienne à l’occasion de randonnées adaptées aux enfants. Puis offrez-vous une pause détente au sein des sources thermales Banff Upper Hot Springs.
– Faire du kayak ou du canoë dans le parc national de la Mauricie: Découvrez l’Est Canadien à l’occasion d’une aventure en famille au fil de l’eau. Au plus près de la nature, vous ferez des rencontres surprenantes avec la faune et vivrez des expériences inoubliables.
– Observer les baleines à Tadoussac: Lors d’une croisière à bord d’un bateau, d’un zodiac ou d’un kayak de mer, partez à la rencontre des baleines dans le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent.
– Patiner sur glace en plein air au Québec: L’hiver, essayez-vous au patin sur glace en pleine nature sur la boucle du parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie, à Charlevoix ; sur le lac Mercier, au cœur des Laurentides ; ou encore sur le lac Beauport, un anneau de 2,4km.
– Braver les chutes tonitruantes du Niagara : Parés de vêtements de pluie couvrants, approchez au plus près des chutes du Niagara près de Toronto à l’occasion d’une croisière en bateau.
– Affronter la neige de jour comme de nuit : Dévalez les pistes de ski du domaine de la Blue Mountain, en Ontario, qui dispose d’un programme Kids at Blue, spécialisé pour les enfants, et qui a pour particularité d’être ouvert la nuit. Vous pourrez ainsi tenter l’expérience unique du ski nocturne !
– Partir à l’aventure en traineau à chien: Dans le domaine skiable du Mont-Tremblant, à 120 km au nord de Montréal, arpentez les étendues sauvages de l’Est Canadien à l’occasion d’une promenade en traineau tiré par des chiens. Le soir, vous pourrez vous détendre dans un spa d’exception.
– Visiter le Musée canadien de l’histoire : A Gatineau, dans la province du Québec, découvrez l’histoire du Canada dans un musée à l’architecture unique et ludique, qui fascinera toute la famille. Vous explorerez des expositions dédiées à l’histoire des Premières Nations, et naviguerez dans des galeries impressionnantes dédiées aux enfants.
Les experts Club Faune Voyages, vous dévoilent les incontournables de votre voyage au Canada.
Se confronter à la toute-puissance de la troisième plus grande chute d’eau du monde, frontière naturelle avec les Etats-Unis et la région des grands lacs.
S’aventurer dans les montagnes du parc national de Banff et ses paysages de lacs turquoise, forêts de conifères et neiges éternelles à la rencontre du grizzli, emblème du pays.
Approcher au plus près des baleines à bord d’un zodiac accompagné de biologistes marins depuis la baie de Tadoussac de juillet à octobre.
Découvrir Vancouver, la perle du Pacifique, et son environnement exceptionnel entre forêts, baies et criques sauvages.
Embarquer pour une croisière d’exception dans la baie d’Hudson jusqu’à Churchill, capitale mondiale de l’ours polaire.
Survoler le Québec à bord d’un hydravion à la découverte de ses étendues sauvages.
Découvrir le Canada en hiver sous la neige et explorer ses grands espaces en chien de traineaux ou à l’occasion d’une randonnée en raquette.
Déambuler dans le Vieux-Québec et déguster une poutine, spécialité à base de frites et fromage fondu nappé d’une sauce brune, au cœur du centre historique de Montréal.
Un voyage personnalisé, adaptable à chaque instant pour laisser libre cours à votre imagination.