Située à l’entrée du golfe du Mexique dans les Caraïbes, la República de Cuba est un archipel constitué de la Isla Grande, longue de 1200 kilomètres, de l’île de la Jeunesse et de plus de 4000 îlots, appelés cayes.
Découverte en 1492 par Christophe Colomb, durant son premier voyage, l’île était habitée par les tribus Ciboneys et Taïnos, deux peuples autochtones des Antilles. L’origine de son nom fait débat. Il pourrait provenir de mots arawaks « coa » et « bana » qui signifient « grande terre », ou de termes taïnos désignant une « place centrale » ou une « terre fertile ». A moins que « Cuba » ne tire sa dénomination d’une ville homonyme, au Portugal, dans la province de l’Alentejo, et d’où Christophe Colomb serait, en réalité, originaire – une théorie qui n’est néanmoins pas partagée par l’ensemble des historiens.
Aujourd’hui, Cuba rime avec « habanos y salsa » – des cigares et de la danse -, deux traditions que l’on découvre au cœur des villes, à La Havane et Trinidad, classées au patrimoine mondial de l’UNESCO ; puis à Santa Clara, réputée pour ses monuments historiques de la révolution ; ou Santiago de Cuba, et son architecture coloniale ; Pinar del Rio, surnommée le « jardin de Cuba » ; ou encore Cienfuegos, une délicieuse ville portuaire aux maisons colorées et à l’atmosphère sensuelle.
Si Cuba est réputée pour ses façades colorées et ses voitures de collection, elle n’est pas moins riche de paysages naturels fascinants : un littoral bordé par des kilomètres de plage – où il fait bon admirer les eaux turquoise de la mer des Caraïbes, ses mangroves et ses récifs coralliens -, et un arrière-pays verdoyant couvert de montagnes. On découvre au cœur de l’île principale trois massifs : la cordillère de Guaniguanico, à l’ouest, l’Escambray dans le centre, et la chaîne de la Sierra Maestra, au sud-est de Santiago de Cuba. Cuba regorge également de parcs nationaux, tels que le parc Alejandro de Humboldt ou le parc de Viñales, inscrits au patrimoine de l’UNESCO ; la réserve de Guanahacabibes, paradis des plongeurs et des passionnés d’ornithologie ; ou la péninsule de Zapata, et ses marécages. L’archipel dispose d’une faune et d’une flore exubérantes et recense au total plus de 7000 espèces végétales, quelque 350 espèces d’oiseaux dont le tocororo, l’oiseau national, et des espèces de reptiles endémiques comme le crocodile cubain. Un paradis préservé pour les amoureux de faune et de flore, et d’aventures en pleine nature.
Bienvenue à Cuba, une destination tropicale culturelle à l’ambiance festive et aux richesses naturelles surprenantes, au cœur des Caraïbes.
Pour son patrimoine culturel, témoin d’une histoire passionnante
Quand on pense au patrimoine de Cuba, on songe aussitôt aux voitures américaines et aux façades peintes des maisons coloniales, magnifiquement abîmées par le temps. A La Havane, ville de cœur d’Hemingway, on se laisse séduire par la richesse architecturale du centre historique et son ambiance musicale : maisons anciennes, balcons en fer forgé, arches élégantes et larges places, où il fait bon vivre. On visite le musée du Palais des Capitaines Généraux, un chef d’œuvre d’architecture baroque cubaine, avant de déguster un café cubain ou un Cuba Libre – selon l’humeur – à El Floridita, le bar préféré du célèbre écrivain, où trône encore sa statue en bronze, accoudée nonchalamment au comptoir.
Puis, à Trinidad, considérée par beaucoup comme la plus jolie ville de Cuba, on découvre le musée Palacio Cantero, qui raconte l’histoire de la ville depuis sa fondation, et le Palacio Brunet, un musée romantique qui abrite une collection d’objets du 19ème, avant de se promener dans les rues pavées du centre – classé par l’UNESCO.
A Cienfuegos, la « Perle du sud », on apprécie le mélange français et caribéen des bâtiments tournés vers la mer, notamment le Palacio de Valle, un magnifique palais rose au style éclectique datant du 20ème, qui surplombe la baie et offre des couchers de soleil magnifiques.
Quant à Santiago de Cuba, on la visite pour son passé historique, marqué à la fois par le colonialisme et la prise de pouvoir de Castro, avec l’attaque de la caserne de Moncada, le 26 juillet 1953, point de départ de la révolution cubaine. On y visite le musée de la Révolution et de la lutte clandestine, mais également la maison du peintre espagnol Diego Velazquez, datant du 16ème siècle, ou le musée Emilio Bacardi Moreau, qui abrite une magnifique collection d’objets d’art et de vestiges archéologiques.
Pour sa faune & sa flore endémiques
Couverte de paysages semi-désertiques et de forêts tropicales humides, la Isla Grande de Cuba et son archipel comptent plus de 6000 espèces végétales endémiques, notamment des orchidées, des cactus et des fougères, mais également des arbres imposants comme le palmier royal, le pin, le cocotier, l’eucalyptus, l’acajou, le cèdre et le baobab.
Question faune, l’archipel recense plus de 700 espèces de poissons, 120 espèces de reptiles et de nombreux mammifères. En outre, on rencontre le crocodile cubain, qui peut mesurer jusqu’à 5 mètres de long ; l’iguane terrestre de Cuba, reconnaissable à ses yeux rouges ; la Limbatus Eleutherodactylus, une petite grenouille d’à peine plus d’1 cm ; ou encore la chauve-souris Nycticelus Cubanus, dont on retrouve la silhouette sur les étiquettes du rhum Bacardi. Paradis des passionnés d’ornithologie, l’île abrite plus de 350 espèces d’oiseaux – dont le plus petit du monde, le colibri d’Elena, aussi appelé le « colibri abeille ».
Pour ses parcs nationaux aux paysages variés
Cuba abrite 15 parcs nationaux et 263 zones protégées, qui représentent plus de 22% de la superficie totale du territoire. Parmi eux, on citera 5 parcs incontournables.
Situé au nord-est de l’île, le parc national Alejandro de Humboldt, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2001, est le plus grand parc de l’archipel. Accessible par une route sinueuse, on y trouve des reptiles, des amphibiens, des lamantins et des plantes surprenantes. Ensuite, on rejoint le parc de Viñales, situé dans une vallée, à l’intérieur des terres. S’il représente le terrain de jeu idéal pour les cyclistes et les cavaliers, c’est également une région riche en grottes souterraines, appréciées par des spéléologues. A l’ouest, se trouve la péninsule de Guanahacabibes, constituée de falaises, de plages et de mangroves. On y observe des tortues, des iguanes et de nombreux oiseaux, dont le colibri. Puis, au sud-est de La Havane, on visite le marais de Zapata, un territoire inondé où les cabanes de bois sont à hauteur d’eau et où vivent, entre autres, crocodiles, lamantins et perroquets. Enfin, dans le parc de la Sierra Maestra, au sud-est de l’île, on découvre des paysages de montagnes, couverts de lacs et de cascades, que l’on parcourt à l’occasion d’un trek de plusieurs jours jusqu’au Pic Turquino, le plus haut sommet de Cuba, qui culmine à 1974 mètres d’altitude.
Pour ses spécialités culinaires et son art de vivre
La gastronomie cubaine est un mélange de produits de la mer, issus de la pêche, et de la terre, alliant souvent des saveurs sucrées et salées. Parmi les plats caractéristiques, on citera les « papas rellenas », des boulettes de pomme de terre fourrées à la viande, servies à l’apéritif ; puis le arroz con pollo, un poulet grillé avec du riz ; le congri, un plat de riz accompagné de haricots noirs, de viande et d’épices – la version végétarienne s’appelle moros y cristianos – ; le picadillo, un bœuf haché enrichi de pommes de terre, de poivrons, d’olives et de sauce tomate ; ou la langouste grillée et pimentée, tout juste pêchée et arrosée d’un filet de citron. A Guamá ou Girón, on peut déguster du crocodile, que l’on cuisine notamment avec une sauce épicée à l’ananas. Ce dernier, particulièrement apprécié des Cubains, se déguste également farci de viande.
Enfin, on ne quitte pas l’île sans avoir essayé les cocktails à base de rhum, comme le mojito ou le Cuba Libre, que l’on déguste avec un célèbre habano, un cigare cubain. Pour en découvrir les secrets de fabrication, on peut d’ailleurs visiter la finca Francisco Donatien, construite dans les murs d’une ancienne prison, ou la finca El Paraiso, toutes deux situées près de Viñales, dans la province de Pinar del Rio.
Pour sa culture musicale et ses cours de salsa
Influencé par le rythme africain, apporté par les esclaves, et la guitare espagnole, l’archipel de Cuba a donné vie au boléro cubain et surtout au son, un genre musical qui a engendré la salsa, le mambo, le cha-cha-cha ou le filin. Où l’écouter ? Partout ! Dans les rues, dans un restaurant, provenant d’une fenêtre ou d’une voiture … Pour une immersion complète, on pousse les portes du Centro Cultural Polo Montañez de Viñales, qui propose des concerts dans un patio, où l’on peut boire un verre et danser. A Santiago de Cuba, on rejoint la Casa de la Trova, une vieille demeure coloniale aux murs bleus, qui s’anime au son de toutes sortes de rythmes et où la danse est spontanée. La Havane recense aussi un grand nombre de lieux pour écouter du jazz, dans le club La Zorra y el Cuervo par exemple, ou de la salsa fusion, au café Teatro Bertolt Brecht, situé dans le quartier de Vedado – l’occasion de prendre un cours de salsa avec un professeur expérimenté. Pour le boléro ou la rumba, on préférera l’UNEAC (l’Union Nationale des Écrivains et Artistes Cubains), ouvert tous les mercredis soirs.
La Havane
A La Havane, frémissante de musique et d’histoire, on se perd d’abord dans les ruelles sinueuses et labyrinthiques de la Vieille Havane ou Habana Vieja, inscrite au patrimoine de l’UNESCO. On y visite le Castillo del Morro, une forteresse datant de 1637 qui domine la mer, avant de rêver de l’époque des pirates dans le Castillo de la Real Fuerza, une autre forteresse du XVIe destinée à protéger la ville, et célèbre dans le pays pour sa girouette, la Giraldilla, en forme de femme. Toujours dans le quartier historique, on s’arrête à la cathédrale baroque et néo-classique San Cristobal, construite au XVIIIe et qui peut se targuer de posséder de magnifiques statues, et l’on se promène dans la rue Obispo et ses nombreuses boutiques, pour ensuite boire un verre ou dîner au Café del Oriente, un restaurant historique installé dans une maison coloniale du XVIIIe, ou au El Floridita, célèbre café où flotte encore l’ombre d’Ernest Hemingway.
Puis, à proximité de la Plaza de Armes, on admire El Templete, un petit temple de style dorique datant de 1827, et construit à l’endroit exact de la fondation de la capitale. On rejoint ensuite le Grand Théâtre, l’un des plus vastes théâtres au monde, inauguré en 1838, ainsi que l’Académie des sciences qui se situe dans El Capitolio – l’ancien siège du gouvernement bâti à l’image du Capitole de Washington. Enfin, le soir, on gagne El Malécon, une promenade qui longe la mer sur 8 kilomètres, où viennent flâner les Cubains dans une ambiance animée.
Trinidad
Dans la province de Sancti Spiritus, située dans la partie sud du centre de l’Isla Grande, se trouve Trinidad, fondée en 1514. La ville est particulièrement intéressante pour son centre historique, orné de demeures coloniales aux tons pastel. Depuis la place centrale, la Plaza Mayor, on visite le Museo Romántico, situé dans l’enceinte du Palais Brunet, et le musée d’Architecture. Plus loin, on flâne dans le Parque Ćespedes et son square ombragé, avant de rejoindre la Plaza Santa Ana, fondée en 1750.
Les amateurs de randonnée s’aventureront jusqu’au Salto del Caburni, une cascade pittoresque, accessible via un chemin de randonnée de 2km environ – 4km aller-retour. Plus loin, le parc El Cubano propose une randonnée d’aventure à entreprendre en famille. Au programme : passage sur des ponts en bois de fortune, cascades et piscines creusées dans la roche, le tout dans une jungle chantante. Encore plus loin, à 15 km de la ville, Topes de Collantes, un parc naturel perché à 700m d’altitude, vaut également le détour.Puis, à mi-chemin entre Trinidad et Cienfuegos, la cascade El Nicho, cachée dans une forêt tropicale exubérante, forme des piscines naturelles propices à la baignade.
Les amateurs de farniente, quant à eux, pourront se délasser à l’ombre des cocotiers sur la Playa Ancón – sans doute l’une des plus belles plages de l’île, si ce n’est la plus belle. Entre deux siestes, on s’adonne au snorkeling ou à la plongée sous-marine à la découverte de ses récifs coralliens, habités par les tortues de mer.
Enfin, les férus d’histoire se plairont à visiter la vallée de Los Ingenios, où étaient installées les sucreries, et dont il demeure la Torre Manacas Iznaga, un ancien poste de guet haut de 45 mètres.
Cienfuegos
Située au sud de la partie centrale de l’Isla Grande, à l’ouest de Trinidad, la tranquille cité de Cienfuegos, fondée au début du XIXe par des Français et inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, tire son nom des Indiens qui vivaient dans la région. On se promène sur l’avenue du Prado et ses façades aux couleurs pastel, qui débouche sur le Malecon, une promenade de bord de mer qui mène à la Punta Gorda, un élégant quartier aux villas aristocratiques. Là, on peut admirer le Palacio de Valle, construit en 1890.
Sur le Parque José Martí, la place centrale, on pourra admirer, entre autres, le Théâtre Tomás Terry et la Cathédrale de la Purísima Concepción, bâtis respectivement en 1889 et en 1869. De l’autre côté de la baie, le Castillo de Jagua dresse ses murs depuis 1742 contre les attaques pirates et offre une vue splendide sur la mer, en particulier au coucher du soleil. Enfin, le jardin botanique de Cienfuegos et ses 97 hectares, abrite de nombreuses espèces – 2000 au total – dont de nombreux ficus et palmiers.
Le parc de Viñales
Dans l’ouest de l’île, la région de Viñales est riche en découvertes naturelles et humaines. A l’occasion d’une randonnée à cheval dans le parc de Viñales, on arpente un paysage étonnant couvert de « mogotes », ces collines calcaires aux formes arrondies qui grimpent jusqu’à 400 mètres d’altitude, et au pied desquelles se trouvent des plantations de fleurs, de fruits mais aussi de tabac. On y visite des fincas, des fermes où l’on confectionne les célèbres cigares. On y découvre également la Cueva Santo Tomas et ses 46 kilomètres de galeries – la plus vaste grotte de l’île, où vivaient autrefois les Indiens.
Située sous le Tropique du Cancer, Cuba bénéficie d’un climat doux et tropical. Elle connaît une saison sèche – de novembre à avril – et une saison humide – de mai à octobre -, durant lesquelles les températures oscillent entre 20 et 35 degrés, avec une moyenne annuelle de 25 degrés.
On privilégiera l’hiver et le printemps, entre décembre et avril, plus propices à la baignade et la randonnée – les deux autres saisons pouvant être sujettes aux ouragans, surtout entre août et octobre. Le début de la saison humide reste agréable, car les averses sont courtes et ne tombent généralement qu’en fin de journée.
Quant à la température de l’eau, elle oscille entre 26 et 31 degrés toute l’année.
Contrairement à la plupart des pays, une assurance voyage est obligatoire pour entrer sur le territoire cubain. De même, si vous souhaitez louer un véhicule, il vous faudra obtenir au préalable un permis de conduire international. Les démarches sont gratuites et peuvent se faire en ligne depuis votre domicile. Les délais de délivrance sont variables mais se situent généralement autour de 6 semaines. Assurez-vous donc de faire votre demande suffisamment à l’avance avant votre date de départ.
Riche de plages idylliques, d’une culture étonnante et de villes romantiques où l’on écoute du jazz, Cuba apparait comme une destination idéale pour les jeunes couples en voyage de noces.
Au programme : promenade main dans la main dans les rues pavées de Trinidad, puis à bord d’une vieille américaine à la découverte des façades colorées de La Havane ; cours de salsa dans le quartier de Vedado ; dîner aux chandelles dans une maison coloniale restaurée ; baignade dans les eaux cristallines de Varadero, et ses 22 km de sable blanc ; plongée sous-marine en duo dans la réserve archéologique d’Ancon et ses épaves de navires anciens, sombrés sous les attaques des pirates ; croisière en bateau au coucher du soleil ou randonnée équestre dans le parc de Viñales…
Autant d’expériences inédites et romantiques qui feront de votre lune de miel à Cuba un souvenir impérissable.
Les experts Club Faune Voyages, vous dévoilent les incontournables de votre voyage à Cuba.
Sillonner les avenues de la Havane au charme désuet dans une Américaine des années cinquante à la découverte de ses demeures coloniales et ses plaza animées, au coucher du soleil.
Faire une pause farniente, seul, à deux ou en famille sur les Playas del Este, une côte authentique et accueillante, à deux pas de la capitale.
Assister à un concert dans les ruelles pavées de la pittoresque Trinidad, une ville-monument classée au patrimoine de l’UNESCO, symbole de la douceur de vivre cubaine.
Arpenter la vallée des Vinales à dos de cheval entre plantations de café et mogotes, ces formations calcaire géantes recouvertes de forêt tropicale.
Prendre un cours de danse à Santiago de Cuba, ancienne capitale du pays et centre névralgique d’une culture cosmopolite haute en couleurs.
Se prélasser sur une plage de sable fin dans un Cayo, un îlot quasi désert entouré de coraux, paradis des plongeurs et des amoureux en quête d’intimité.
Commander un mojito à la Bodeguita del Medio et un daiquiri à l’El Floridita comme Ernest Hemingway, Pablo Neruda ou Nat King Cole, véritables icônes du 20ème siècle.
Découvrir l’histoire et le processus de fabrication des célèbres cigares cubains à la Havane ou dans le parc des Vinales, haut lieu de la culture du tabac.
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